Michel Didier

en présence de l'artiste, au café côté cour

 

Michel Didier n’a commencé à peindre qu’à la quarantaine sans avoir présenté avant la moindre disposition. Totalement autodidacte, il s’est pris au jeu et, encouragé par le peintre et ami Carlos Pradal, il n’a pas cessé de peindre depuis, pendant cinquante ans, concurremment avec sa carrière d’enseignant de littérature française puis au long de ses années de retraite.

Après une période consacrée au dessin à la plume dont l’inspiration frôlait le fantastique et l’incendie de son atelier détruisant les invendus de toute cette partie de sa production, il s’est consacré entièrement à la peinture acrylique (couleur et noir et blanc), ce qui a suscité une métamorphose de ses thèmes et de l’atmosphère de ses tableaux. Il s’agit le plus souvent de paysages et aussi d’architectures et de villes imaginaires nourries d’un regard émerveillé sur le monde (ciels, mers et montagnes), tous créés au fil de l’avancée toujours aléatoire des tableaux. Cette exposition n’en présente qu’un échantillon auquel Michel Didier ne pense pas pouvoir trouver de titre générique autre que œuvres récentes.